Son usage détourné  se veut « festif » pour des jeunes adultes ou parfois adolescents, mais les risques qu’entraîne le protoxyde d’azote sont réels et peuvent provoquer une atteinte neurologique, voire des complications hématologiques ou psychiatriques.

Plusieurs dizaines de cas graves ont été rapportés au Centre Antipoison et d’Addictovigilance de Lyon au cours des deux dernières années.

Cet usage « détourné » consiste en l’inhalation du protoxyde d’azote, pur, sous forme de gaz sous pression contenu dans des cartouches (pour les siphons à chantilly le plus souvent) ou des bonbonnes de plus grand volume. Ceci concerne plutôt des publics jeunes avec des consommations parfois répétées voire massives à la recherche d’une euphorie et de désinhibition.

Cette pratique est en forte progression en France depuis quelques années, et notamment dans la métropole lyonnaise depuis 2 ans, malgré un risque d’intoxication aigue et de complications graves au long cours.

Face à cette amplification, le Centre d’addictovigilance ainsi que l’ARS et les Hospices Civils de Lyon (HCL) ont créé une plaquette de sensibilisation sur les risques liés à l’usage détourné du protoxyde d’azote. Un communiqué de presse conjointement réalisé par l’ARS et les HCL est également disponible. 

Le Centre d’Addictovigilance et Antipoison alertent sur l’usage détourné du protoxyde d’azote

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